La déploration sur la mort de Johannes Ockeghem, sobre un poema de Jean Molinet, de Josquin Desprez
Nymphes des bois, deesses des fontaines,
Chantres expers de toutes nations ,
Changez vos voix fort cleres et haultaines
En cris trenchantz etlamentations ;
Car d'Atropos les molestations
Vostr'Ockeghem par sa rigueur attrape
Le vray tresoir de musiqu'et chief d'oeuvre
Qui de trépas désormais plus n'eschappe,
Dont grantdommaigeest que la terre coeuvre.
Acoultrez vous d'habitz de deuil :
Josquin, Brumel, Pierchon, Compère,
Et plourez grosses larmes d'oeil :
Perdu avez vostre bon père.
Requiescat in pace .
Amen.