resulta que fou el carilló (horari?) d´un conventet de Tolosa qui va inspirar una cançó sobre la bonica ciutat del Llenguadoc.
El cantautor que l´havia compost i fet popular, Claude Nougaro, va morir, i a l´enterrament (un acte de masses, pot deduir-se) el carilló de Saint-Sernin va tocar les notes de la cançó, per a homenatge i record d´aquella soneria que anys enrera li havia donat el tema musical. Un fet ben bonic, oi? La cançó, no està malament, sobretot si l´escolteu unes quantes vegades i més encara si heu estat -cpm és el meu cas- almenys un parell de dies a Tolosa; pitgeu aquí: http://www.youtube.com/watch?v=jU8Tg1cRZhY L´homenatge del carilló a la sortida del fèretre després del funeral: això sí que és un comiat amb majúscules! Pitgeu aquí per la notícia: http://www.youtube.com/watch?v=GS4SfwQtwEU "C'est le carillon des Minimes qui avait donné à Claude Nougaro sa mélodie pour la chanson Toulouse. C'est donc tout naturellement que le carillon de la basilique Saint-Sernin, joué par Bertrand Ollé, l'a reprise pour le dernier adieu au chanteur poète toulousain, au terme d'obsèques émouvantes et très largement suivies." Claude Nougaro TOULOUSE Qu'il est loin mon pays, qu'il est loin Parfois au fond de moi se ranime L'eau verte du canal du Midi Et la brique rouge des Minimes Ô mon pays, ô Toulouse, ô Toulouse Je reprends l'avenue vers l'école Mon cartable est bourré de coups de poings Ici, si tu cognes, tu gagnes Ici, même les mémés aiment la castagne Ô mon pays, ô Toulouse Un torrent de cailloux roule dans ton accent Ta violence bouillone jusque dans tes violettes On se traite de con à peine qu'on se traite Il y a de l'orage dans l'air et pourtant L'église Saint-Sernin illumine le soir Une fleur de corail que le soleil arrose C'est peut-être pour ça malgré ton rouge et noir C'est peut-être pour ça qu'on te dit Ville Rose Je revois ton pavé, ô ma cité gasconne Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz Est-ce l'Espagne en toi qui pousse un peu sa corne Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz ? Voici le Capitole, j'y arrête mes pas Les ténors enrhumés tremblent sous leurs ventouses J'entends encore l'écho de la voix de papa C'était en ce temps-là mon seul chanteur de blues Aujourd'hui, tes buildings grimpent haut A Blagnac, tes avions ronflent gros Si l'un me ramène sur cette ville Pourrai-je encore y revoir ma pincée de tuiles Ô mon pays, ô Toulouse, ô Toulouse Apa, i de record, la roja torre de la basílica de Saint-Sernin, rovell de l´ou de la gran ciutat del Llenguadoc... |
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